L’ouzbékistan
L’archipel des îles fortunées, sont des terres qui ont, dès l’antiquité, attiré les navigateurs, comme les Phéniciens et les Carthaginois, qui se sont aventurés à la limite du « monde connu ».
Roque nublo en toile de fond
Gran Canaria
Les villages perchés dans le massif de l’Anaga
Tenerife
Les plages de sable fin
Lanzarote
Pause pique nique face au Teide
Gran Canaria
La Caldera de Taburiente
La Palma
La carte catalane d’Angelino Dulcert qui date 1339 fait apparaître clairement et pour la première fois deux premières îles du groupe occidental, insula de Lazarotus Marocelus et Forte Ventura. C’est après l’expédition portugaise de 1341 et probablement d’autres qui suivirent, que l’ensemble des îles est mentionné sur les cartes. Cartographie maritime qui fait à cette époque apparaître aussi d’autres îles composant la Macaronésie, comme Madère ou encore plus au nord les Açores.
Après cette confirmation de leur existence et leur conquête pour leur christianisation par le normand Jean de Béthencourt, pour le compte de la couronne espagnole, elles ont été une escale stratégique pour le contrôle de la route maritime vers les Amériques. Christophe Colomb en personne vécu à Gran Canaria et y fit escale durant son voyage de découverte de l’Amérique.
Les Guanches furent les premiers habitants de ces îles, de récentes recherches sur l’ADN de momies Guanches ont permis d’établir, avec certitude, que ces autochtones des îles Canaries étaient originaires de tribus berbères de l’Afrique du nord.
L’archipel est composé de 8 îles habitées et de nombreuses îles secondaires et îlots, qui couvrent au large des côtes marocaines du Sahara, une superficie de 7447 km². La première d’entre elle étant seulement à 150 km au large de l’Afrique.
Terres stratégiques pour le contrôle et le commerce par voie maritime, les Canaries ont connu dans leur histoire des périodes de prospérité, suivies de déclin. C’est sous influence anglaise qu’elles connaîtront leurs plus belles heures, avec entre autres, la culture et l’exportation de vin de Malvasia.
Un petit coin de paradis, sur Islote de Lobos
Point culminant d’Espagne
El Teide 3718m
Aujourd’hui l’activité touristique est le moteur économique de première importance, mais l’activité agricole reste forte avec notamment l’exportation de bananes et de fruits exotiques. Dans les vallées plus reculées des îles, une agriculture vivrière subsiste, comme la culture des papas, elle modèle fortement et de manière charmante les paysages.
Plutôt connues, et à tort, comme destination soleil et tourisme de masse, les Canaries sont avant tout, et pour peu que l’on veuille prendre « les chemins de traverse », une formidable destination nature et un paradis pour les amateurs de randonnées pédestres. Chaque île cultivant ses différences, ses paysages et son climat, tout un monde à découvrir.
Classées « région ultrapériphérique » par l’Union Européen, le voyage aux îles Canaries se déroule dans une zone de sécurité. Un séjour en Europe certes, mais qui de par la situation géographique de l’archipel offre une douceur et un ensoleillement généreux, y compris au cœur de l’hiver, un dépaysement garanti de par ses paysages volcaniques et sa flore si particulière.
Une destination de rêve, sans nul doute, pour le voyageur curieux.